Première > Français > Résumés d'œuvres (lectures cursives) > Roman : La Princesse de Clèves, La Fayette
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1678, au XVIIe siècle.
Cette œuvre est un roman phare de la littérature française.
C’est un roman classique, le terme de roman classique étant défini par son opposition au roman précieux. Le roman précieux est déterminé par son nombre de pages, pouvant atteindre les 2 000 feuillets, à la différence du roman classique, plus bref car centré sur une intrigue. La Princesse de Clèves n’excède pas 200 pages. Le livre se concentre sur la princesse de Clèves et sa relation avec le duc de Nemours. Il est considéré comme le premier roman moderne en raison de la recherche de profondeur psychologique des personnages.
Marie-Madeleine de La Fayette est une femme appartenant à la noblesse. Elle a publié son roman anonymement.
- Rencontre entre la future princesse de Clèves et le duc de Nemours. Cette rencontre illustre le topos de la scène de rencontre. Cette scène respecte donc les codes du topos. Les codes établis sont les échanges de regards, le coup de foudre et le rapprochement physique progressif des futurs amants. Ce rapprochement physique a lieu dans un contexte privilégiant ces rapports, en l’occurrence un bal. Le duc de Nemours invite la princesse à danser. Ce couple assorti émerveille la cour.
- La mort du prince de Clèves. Le prince meurt d’amour en découvrant que sa femme, la princesse de Clèves est éprise d’un autre. Elle ne trompe pas le prince, au nom de la fidélité du mariage, mais le prince se désespère de se savoir mal aimé de celle qu’il aime. Il comprend sa femme et meurt d’amour.
- La résolution et le retrait final de la princesse. Suite à la mort de son mari, la princesse est veuve. Elle refuse les avances du duc de Nemours, bien qu’elle l’aime, par fidélité à la mémoire de son mari. La princesse de Clèves est un exemple de constance et de vertu. Ce roman a été lu par des femmes, dans le but de les mettre en garde contre les liaisons adultères.
- L’illusion amoureuse. La princesse de Clèves se demande si le duc de Nemours, connu de tous comme un séducteur, saura lui être fidèle et si son amour est sincère. Elle met en jeu la réputation du duc de Nemours.
- La moralité de son temps. À cette morale sont associés les termes de désir et d’interdit que l’on retrouve très souvent dans les romans et pièces de théâtre, comme dans Phèdre de Racine. Le désir de Phèdre envers Hippolyte s’oppose à l’interdit social et familial. Dans le cas de La Princesse de Clèves, le désir de la princesse pour le Duc de Nemours s’oppose à l’interdit social et conjugal.
« Les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler »
Cette phrase prononcée par la princesse résume sa conduite tout au long du roman. La princesse est un personnage mesuré, à l’opposé des femmes amoureuses et passionnées.
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