Résumé pour l’écrit
Date de publication
1913 pour Alcools. 1918 pour Caligrammes, à la fin de la Première Guerre mondiale.
Genre
Ces deux recueils appartiennent au genre de la poésie.
Mouvement
Ces deux oeuvres s’inscrivent dans le mouvement du surréalisme. Apollinaire est un précurseur du surréalisme, créé par André Breton en 1924 (Manifeste du surréalisme).
Auteur
Guillaume Apollinaire est d’origine polonaise par sa mère, né de père inconnu. Il s’engage dans les rangs des soldats français pendant la Première Guerre mondiale. Il écrit pendant la guerre les Poèmes à Lou, son amante. Il revient blessé par un éclat d’obus. Affaibli, il contracte la grippe espagnole et en mourra. Il sera considéré, dû à sa blessure de guerre, comme mort pour la France.
Poèmes clés
- « Zone », dans lequel Apollinaire décrit la beauté de la banlieue. Il s’agit de poésie urbaine, par opposition à la poésie lyrique plus en lien avec la nature, qui l’a précédé. Écrit en vers libre, il n’y a pas un nombre de syllabe défini pour chaque vers. L’esthétique d’Apollinaire est différente de ses prédécesseurs, il n’exalte pas le beau, le sublime, ou l’idéal comme les romantiques, et ne prend pas le contre-pied de cette esthétique comme Baudelaire ou Rimbaud. Apollinaire s’intéresse aux choses du quotidien, ici il s’agit d’une pérégrination de Paris à la zone urbaine.
- « La chanson du mal aimé », écrite en vers mais qui n’est pas homométrique, c’est-à-dire que tous les vers n’ont pas le même nombre de syllabes.
Thématiques importantes
- La modernité. Apollinaire s’interroge sur le fait d’écrire de la poésie après la Première Guerre mondiale, à un moment où tous les codes changent et les repères disparaissent, d’où l’invention du vers libre et de l’apparition de nouveaux thèmes.
- La guerre, expérience qui a beaucoup marqué le poète et que l’on retrouve davantage dans le recueil Poèmes à Lou.
- L’amour. Dans « La chanson du mal-aimé » et les Poèmes à Lou, Apollinaire célèbre l’amour de la femme.
Citation
« Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine »
Les vers sont irréguliers, ils sont hétérométriques. On constate la présence de rimes « Seine » / « souvienne » / « peine ». Apollinaire reste donc dans une forme de tradition poétique mais s’en libère d’un autre côté en faisant varier le nombre des syllabes ou en décrivant une réalité encore jamais mise en poésie avant lui comme dans « Zone ».
Bonus
Tableaux de Marie Laurencin, peintre et amante d’Apollinaire. Ce dernier a parfois construit ses poèmes en résonance avec ses tableaux.