Un rendement est associé à l’idée de produire. Le rendement agricole concerne ce que l’agriculteur va récupérer alors que le rendement écologique correspond à l’efficacité des réseaux trophiques.
I. Rendement agricole
Le rendement agricole est la productivité. C’est la quantité de produits intéressants, végétaux ou animaux que l’agriculteur récupère. Cela traduit l’efficacité sur une surface donnée à obtenir ce qui est intéressant (céréales, lait, œuf, viande, etc.). Le rendement agricole est donnée en masse/surface.
Exemple : pour la culture du blé en France, le rendement agricole est de l’ordre de 70 q/ha (quintaux par hectares, 1 q = 100 kg).
I. Rendement écologique
Le rendement écologique s’observe au niveau du réseau trophique. L’agriculteur peut jouer sur le rendement agricole, en revanche, il a peu d’action sur le rendement écologique. Le rendement écologique traduit l’efficacité d’un être vivant, par exemple d’un végétal, à produire sa matière organique et son énergie en se nourrissant. Les végétaux s’approvisionnent en dioxyde de carbone, en minéraux et en eau qu’ils puisent dans le sol grâce aux racines.
Exemple : dans un champ qui recevrait 30.109 kJ d’énergie solaire, on pourrait produire 5 à 6 tonnes de blé dans un rendement classique français qui aurait accumulé, sous forme d’énergie chimique, 80.106 kJ. On peut donc calculer le rendement en faisant le rapport de ces deux quantités d’énergie.
R = énergie accumulée par l’être vivant / énergie utilisée = 80.106 / 30.109 = moins de 0.3 %.
Le rendement écologique est toujours faible. Cela est lié au fait que, par leur respiration, les êtres vivants éliminent une très grande partie de leur énergie. En effet, 80 à 90 % de l’énergie est perdue lors de la respiration.