I. L’agriculture intensive
L’agriculture intensive est l’agriculture la plus fréquente en France et dans les pays développés. C’est l’agriculture qui recherche de forts rendements. Elle s’est particulièrement améliorée au cours du XXe siècle grâce à la mécanisation et au développement des intrants (produits chimiques de synthèse utilisés par les agriculteurs dans le but d’obtenir le plus possible de matière végétale ou animale).
On utilise peu de moyens humains puisque l’arrivée de la mécanisation a permis de réduire l’utilité humaine au profit de celle des machines (tracteurs utilisés pour les semis, pour les récoltes, pour le tri des produits, etc.).
On utilise beaucoup d'intrants bien que cela peut avoir des conséquences environnementales et sanitaires néfastes si les produits apportés sont en trop grande quantité par rapport aux besoins des végétaux ou des animaux qui les reçoivent. Il y a donc un impact important, en particulier l’appauvrissement des sols lorsqu’on exporte les récoltes.
II. L’agriculture extensive
L’agriculture extensive s’oppose un peu au modèle de l’agriculture intensive. On utilise très peu, voire pas du tout, d’intrants donc on apporte moins au sol mais on exploite les qualités intrinsèques de la parcelle sur laquelle on travaille. Cela signifie également qu’on choisit de cultiver tel ou tel produit en fonction de ce qui pousse correctement et en quantités suffisamment intéressantes à un endroit donné.
On travaille sur de grandes surfaces et on obtient des rendements faibles puisque la masse de produits obtenue, par rapport à la surface, est plus faible que dans le modèle de l’agriculture intensive. Les moyens humains pourront être plus importants.
On utilise peu d’intrants et on ne surexploite pas les sols : l’impact environnemental des sols est plus limité lorsqu'on réalise de l’agriculture extensive.
III. L’agriculture vivrière
Avec l'agriculture vivrière ce n’est pas le mode, mais plutôt la destination des produits, qui varie. L’agriculture vivrière cherche à faire vivre l’agriculteur et une population locale.
On parle de petite agriculture, il n’y a pas d’exploitation à grande échelle. Les produits obtenus ne sont pas vendus à l’industrie agroalimentaire pour transformation et revente à l’autre bout du pays ou du monde. La production est consommée localement. On parle de circuit court. L’agriculteur nourrit sa famille et revend sur les marchés, à des consommateurs qui se trouvent physiquement proches de lui.
Il y a donc un rendement qui peut être plus faible : on ne cherche pas le rendement à tout prix. L’impact environnemental est contrôlé puisque l’agriculteur limite ses apports d’intrants et surtout, il adapte les quantités de façon à obtenir un rendement correct sur une surface limitée mais qui lui permet de se nourrir et de nourrir la population locale.