Terminale > Mission Bac SES > Mes sujets de bac > Sociologie
Cette épreuve comprend trois parties :
Partie 1 - Mobilisation des connaissances : il est demandé au candidat de répondre à la question en faisant appel à ses connaissances acquises dans le cadre du programme.
Partie 2 - Étude d'un document : il est demandé aux candidats de répondre aux questions en mobilisant ses connaissances acquises dans le cadre du programme et en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse, de collecte et de traitement de l'information.
Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire : il est demandé au candidat de traiter le sujet :
- en développant un raisonnement ;
- en exploitant les documents du dossier ;
- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;
- en composant une introduction, un développement, une conclusion.
Non traitée car plus au programme à partir de la rentrée 2024.
Évolution de la part des innovations dans le domaine de l’environnement (en % des innovations totales) et des émissions de gaz à effet de serre (en milliards de tonnes de CO2) dans les pays de l’Union européenne
Source : D’après les données de l’OCDE, juin 2023.
Questions :
1. À l’aide de données du document, vous caractériserez l’évolution de la part des innovations dans le domaine de l’environnement entre 1990 et 2018, au sein de l’Union européenne.
2. À l’aide du document et de vos connaissances, vous expliquerez comment l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance économique.
Cette partie comporte trois documents.
Sujet : À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que l’évolution de la structure socioprofessionnelle en France s’explique par plusieurs facteurs.
Évolution de la part de la catégorie socioprofessionnelle des personnes en emploi de 1982 à 2021 (en %)
Champ : France hors Mayotte, personnes en emploi.
Source : INSEE, Insee Références, 2022.
Le rapprochement des taux d’activité des femmes et des hommes constitue l’une des grandes transformations sociales des 80 dernières années. [...] Les années 1970 marquent un tournant. L’allongement de la scolarité des filles à partir des années 1950 et, plus globalement, le mouvement d’émancipation des femmes font que ces dernières se portent de plus en plus sur le marché du travail officiel. La France, en pleines Trente Glorieuses, a aussi besoin de bras. À partir des années 1980, le taux d’activité des hommes se stabilise, mais celui des femmes continue sur sa lancée, en dépit du ralentissement économique. L’écart entre les taux d’activité des femmes et des hommes, qui était de 50 points en 1931, n’est plus que de dix points à la fin des années 2000. [...] À cet âge [25-49 ans], exercer une activité rémunérée est la condition de l’autonomie économique et un élément essentiel du statut social.
Au milieu des années 1970, la quasi-totalité des hommes de 25 à 49 ans sont actifs (97 %), mais ce n’est le cas que de 60 % des femmes. Quarante ans plus tard, en 2010, le taux d’activité féminin a grimpé à 85 %. La place des femmes dans la société a été bouleversée.
Source : Centre d’observation de la société, « Activité des hommes et des femmes, le rapprochement interrompu », 19 décembre 2022.
Au début du XIXe siècle, la France est un pays à prédominance paysanne et rurale, où les agriculteurs exploitants, les artisans et petits commerçants formaient la majorité de la population au travail. [...] C’est donc bien à une « métamorphose1 » que l’on va assister au cours des années d’industrialisation et de développement pour parvenir au XXe siècle à une situation où le salariat [...] concerne la très grande majorité des actifs. [...] La France est donc entrée avec retard par rapport aux autres pays industriels les plus développés dans le schéma de la salarisation accentuée des sociétés post- industrielles. En 1955, les non-salariés représentent encore près d’un tiers du total des actifs. [...] Au recensement de 1990, ils ne sont plus qu’un actif sur huit et à l’Enquête Emploi de 1997, moins d’un sur 9. Ce sont principalement les exploitants agricoles qui contribuent à la baisse du nombre (et de la part) des non-salariés dans la population active.
[...] L’avènement de la société salariale s’affirme donc totalement au cours des « Trente Glorieuses », sans correspondre à un triomphe de la condition ouvrière : les travailleurs manuels ont été débordés2, lors de cette généralisation du salariat, par les catégories tertiaires d’employés et de cadres.
Source : O. MARCHAND, « Salariat et non salariat dans une perspective historique », Économie et Statistique, 1998.
1. Référence au livre de Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale, Fayard, 1995.
2. Dépassés en effectif.