I. L’origine des courants atmosphériques
Le soleil éclaire la surface de la Terre de façon inégale. Il y a un excédent d’énergie lumineuse reçue au niveau de l’équateur et un déficit d’énergie lumineuse reçue au niveau des pôles. Cela explique qu’il fait beaucoup plus chaud au niveau de l’équateur qu’au niveau des pôles. Cette inégale répartition de l’énergie lumineuse s’explique par le phénomène de sphéricité de la Terre.
La Terre étant ronde, l’énergie lumineuse arrive de façon oblique au niveau des pôles et éclaire une plus grande surface. Mais puisqu’elle éclaire une plus grande surface, l’énergie lumineuse est moins concentrée que celle reçue au niveau de l’équateur. En effet, à l’équateur, les rayons lumineux arrivent perpendiculairement et éclairent de manière plus concentrée une plus petite surface, il fait donc plus chaud.
Cette inégale répartition de l’énergie lumineuse entraîne le réchauffement des masses d’air au niveau de l’équateur. Lorsqu’une masse d’air se réchauffe, elle a tendance à s’élever car elle est moins dense. Ce phénomène d’élévation des masses d’air chaudes peut s'expliquer par l'exemple d'un chauffage : quand on se place au-dessus, la chaleur vient vers nous, et quand on se place en dessous, on ne reçoit aucune chaleur. Les masses d’air une fois chauffées parcourent le sommet de l’atmosphère et arrivent à peu près à 30 degrés de latitude et à cette latitude elles sont suffisamment refroidies pour replonger à nouveau. Elles se densifient lors du refroidissement et sont d’avantage lourdes. Une fois redescendues, elles vont reparcourir la surface de la Terre, pour revenir à l’équateur. Ces vents de surface sont appelés les Alizés. Une fois à l’équateur, les masses d'air se réchauffent et s’élèvent à nouveau. Ce cycle est appelé cellule de convexion, c’est une mise en mouvement d’un fluide, ici l’air, qui permet une déperdition de la chaleur, son évacuation.
II. L’origine des courants océaniques
Les courants océaniques sont également dus à une inégale répartition de l’énergie solaire mais aussi à la salinité de l’eau (concentration de sel dans une eau). Le sel est très important car il densifie l’eau et lorsqu’elle est densifiée, elle a tendance à plonger.
Le soleil éclaire d’avantage au niveau de l’équateur et de façon déficitaire au niveau des pôles. L’eau réchauffée au niveau de l’équateur s’élève et parcourt le sommet des océans jusqu’aux pôles où elle se refroidit, se densifie et plonge à nouveau pour parcourir les profondeurs des océans jusqu'à l’équateur où elle est réchauffée et ainsi de suite. Cette cellule de convexion océanique perdure grâce au soleil.
La salinité intervient aussi dans cette cellule de convexion. Au niveau des pôles on remarque que les eaux de surface sont d’avantage salées qu'au niveau de l’équateur. Cet excès de sel alourdit l’eau et lui permet de replonger en la densifiant.
III. La force de Coriolis
La force de Coriolis intervient aussi bien pour les courants atmosphériques que pour les courants océaniques. La Terre, tournant sur elle-même entraîne les masses fluides : l’air et l’eau sont déviées de manière naturelle vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud.