LES TERRITOIRES ULTRA-MARINS FRANÇAIS (Accès libre)

Un territoire ultra-marin est en droit européen un territoire faisant partie d’un pays membres de l’Union européenne mais étant éloigné du territoire européen et bénéficiant à ce titre d’un statut particulier dans leur Etat.

En France, ces territoires ont deux statuts. Les DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer) qui possèdent les compétences et les droits des départements et régions métropolitains et font partie intégrante du pays, et les COM (Communauté d’Outre-Mer) qui sont des territoires associés à la République ayant des compétences et des caractéristiques propres fixées au cas par cas.

Sur la carte, ligne du haut, de gauche à droite : 

Polynésie française ; Saint-Martin et Saint- Barthélémy : Saint-Pierre-et-Miquelon ; Guadeloupe ; Martinique

Ligne du bas, de gauche à droite : 

Wallis-et-Futuna ; Guyane française ; Mayotte ; Réunion : Nouvelle-Calédonie

La France d’outre-mer est très éclatée et diverse. Elle est présente sur les cinq continents, dans tous les océans, composée de territoires de toutes tailles, d’îles mais aussi de régions continentales (Guyane), avec des cultures et des histoires multiples.

Cela est une force dans la mesure où cela offre une réelle diversité culturelle, mais aussi en termes de potentialités économiques (les divers climats permettent différentes productions agricoles, les diverses situations géologiques offrent des minerais différents). Cela permet aussi à la France de disposer de la plus grande Zone Economique Exclusive (ZEE) du monde, et donc d’un poids géopolitique fort mais aussi d'un accès exceptionnel à l’exploitation des ressources halieutiques..

Néanmoins, cela peut-être une faiblesse dans la mesure où la diversité peut créer une complexité dans la gestion de ces territoires lointains aux cultures différentes, mais aussi une difficulté pour la communication entre la métropole et ces territoires.

On observe qu’il y a dans les DROM une offre de télécommunications relativement diversifiée, avec 3 à 4 opérateurs mobiles, et 4 à 5 (voire 7 pour La Réunion) opérateurs boucle locale fixe.

Exception faite de Saint-Martin-et-Saint-Barthélémy, les COM ont, eux, une offre de télécommunications très restreinte, avec dans la grande majorité des cas un monopole (une seule entreprise) sur chaque marché, voire à Wallis-et-Futuna, une absence d’opérateur mobile.

On observe donc une partition claire entre DROM et COM. Si les DROM semblent profiter, comme dans de nombreux domaines et secteurs, d’une qualité de vie proche de la métropole à laquelle ils sont totalement intégrés, les COM, eux, territoires simplement associés au pays, semblent avoir un niveau de vie inférieur.

Néanmoins, on constate aussi que les facteurs géographiques expliquent en partie l’état de l’offre. En effet, si les Caraïbes profitent d’un réseau de câbles sous-marins relativement denses, la Polynésie française n’a, elle, par exemple, qu’un seul câble la reliant au réseau mondial à cause de son éloignement des côtes continentales.