Exercice : Des ressources majeures sous pression : tension, gestion
ÉNONCÉ
À l’aide des documents et de vos connaissances, faites un tableau pour répondre à la problématique de l’étude de cas.
Identifiez les ressources, les acteurs (si possible) et leur rôle/impact(s) (positif ou négatif) sur celles-ci.
Problématique : « Dans un contexte de pression accrue sur les ressources, quels sont les impacts de l’activité humaine sur la forêt amazonienne ? »
DOCUMENTS
Document 1 : Une biodiversité unique au monde en danger
En Amazonie, des scientifiques étudient la biodiversité pour tenter de la protéger. Une course contre la montre pour ces botanistes qui craignent de voir des espèces disparaître avant même d’être connues, en raison de la déforestation.
À l’aide d’une machette, Francisco Farronay coupe un morceau d’écorce d’un arbre majestueux et approche son nez du tronc pour en sentir l’odeur... Ce jeune scientifique péruvien étudie la biodiversité et tente d’identifier de nouvelles espèces dans une zone encore préservée, aux confins de la plus grande forêt tropicale de la planète, pour le compte de l’Institut National de recherches d’Amazonie (INPA).
« La destruction avance plus vite que le savoir », déplore le botaniste qui craint de voir des espèces disparaître avant même d’être connues à cause de la déforestation en Amazonie.
La forêt amazonienne est de plus en plus menacée par l’agriculture illégale, l’orpaillage1 ou le trafic de bois. Sa richissime biodiversité conserve encore une grande part de mystère, que les scientifiques tentent de percer tant bien que mal.
« C’est une lutte contre la montre », assure le botaniste.
1 Orpaillage : personne qui cherche à extraire, par des lavages successifs, les paillettes d’or provenant du sable de certains cours d’eau.
Euronews, « En Amazonie, les scientifiques étudient la biodiversité pour tenter de la protéger », 13/07/2022
Document 2 : Des ressources sous pression
Document 3 : Les conséquences du réchauffement climatique
« Les feux de forêts se sont intensifiés pendant les années de sécheresse. »
[...] La zone détériorée représente [...] 2,5 millions de kilomètres carrés, soit 38 % du reste des forêts composant l’écosystème amazonien.
« L’extrême sécheresse est devenue de plus en plus fréquente en Amazonie du fait de l’évolution des manières d’exploiter le sol et du changement climatique induit par les humains qui affectent la mortalité des arbres, le nombre d’incendies et les émissions de carbone dans l’atmosphère », ont déclaré les scientifiques.
« Les feux de forêts se sont intensifiés pendant les années de sécheresse », ont-ils ajouté, alertant sur les dangers que représenteront les « feux de grande ampleur » dans le futur.
Les scientifiques de l’université Lafayette dans l’État américain de Louisiane et d’autres établissements appellent à agir, dans une étude séparée sur les conséquences de l’activité humaine sur l’écosystème amazonien, également publiée dans la revue Science.
« Les changements ont lieu beaucoup trop vite pour que les espèces amazoniennes, les populations et les écosystèmes puissent s’adapter », ont-ils soutenu. « Les lois pour éviter les pires conséquences sont connues et doivent être immédiatement promulguées. »
BFMTV, « La forêt amazonienne "dégradée" par l’activité humaine et une "extrême sécheresse" devenue plus fréquente », 27/01/2023