Première > Histoire-Géographie > Méthodologie > Méthodologie du schéma et du croquis
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NB : cette méthodologie du croquis est valable aussi bien en Première qu'en Terminale dans le cadre des E3C.
Il faut bien distinguer le croquis du schéma : même s’il s’agit d’une représentation simplifiée d’un phénomène géographique, le croquis est plus complexe que le schéma et doit faire apparaître plus d’informations différentes. Il se fait sur un fond de carte.
Il faut tout d’abord être clair. Si le correcteur est confronté à quelque chose de négligé, il aura plus de mal à évaluer le travail. Il faut donc être contrasté. Lors de la réalisation du croquis, il faut utiliser une palette de couleurs différentes, et ne pas utiliser qu’une seule couleur au risque de brouiller le message.
Il faut également hiérarchiser les différentes informations. La légende permet d’organiser les différentes informations qui vont apparaître.
Par ailleurs, le but d’un croquis est d’expliquer un phénomène géographique.
Il faut enfin être le plus précis possible. Même s’il n’est pas demandé de tout connaître et de tout mettre dans le croquis, il faut y placer un maximum de choses pertinentes.
Tout d’abord, il faut un titre souligné. Tout au long de ce cours, on va prendre un exemple précis, celui de la ville de Mumbai. Si on réalise cet exercice, il faut écrire et souligner le titre « Mumbai : inégalités et dynamiques territoriales ».
Une fois le titre trouvé et souligné, le croquis doit faire apparaître une échelle. L’échelle permet de rendre compte du point de vue duquel on réalise ce croquis. Une échelle est un segment qui permet de savoir à combien de kilomètres réels correspond un centimètre sur le croquis.
Sur le croquis, il faut aussi indiquer le Nord : c’est l’orientation. Il s’agit d’une flèche orientée vers le haut, avec un N au-dessus. C’est un code à respecter lorsque l’on fait un croquis en géographie.
L’élément le plus important du croquis est la légende. Elle doit être organisée en différentes parties. Au même titre qu’une composition en géographie, il faut problématiser et organiser la réponse sous forme de différentes parties. Dans le cas de l’exemple de Mumbai, on peut faire : I. Une mégapole en pleine croissance ; II. Un espace ouvert sur le monde ; III. De fortes inégalités.
Une fois la légende organisée, il faut penser à la nomenclature, à savoir les différents mots qui doivent apparaître sur le fond de carte. Cela peut être des noms de mers (dans le cas de Mumbai, la mer d’Oman), les différents fleuves, les pays frontaliers, les différents quartiers (et les différents bidonvilles dans le cas de Mumbai).
Enfin, il faut faire un effort réflexif sur les figurés qui apparaissent sur le croquis et dans la légende. Pour les différents figurés qui peuvent apparaître dans un croquis, on retrouve différentes caractéristiques. Le choix des différents figurés devient plus simple et plus instinctif grâce à l’entraînement.
Les figurés de surface permettent de donner une information sur une étendue, une vaste surface géographique. Ces surfaces doivent être coloriées avec un choix de couleurs logique. Si vous devez représenter une activité agricole, il vaut mieux utiliser du vert, car cela fait appel à un imaginaire collectif pour lequel les activités agricoles ont trait à la nature, la verdure.
Il est possible de varier l’intensité. Cela permet de faire figurer plusieurs informations. Par exemple, quand on parle de densité de population, on utilise une palette de rouges de différentes intensités. Plus une couleur est foncée, plus c’est important. Plus une couleur est chaude, plus c’est important.
Lorsque plusieurs surfaces se superposent, il est possible d’avoir une surface coloriée dans son ensemble, et une autre surface signifiée par des hachures ou des points pour éviter que la superposition des deux informations soit illisible.
Il ne faut pas négliger toutes les surfaces laissées en blanc. Souvent, on a l’impression que les surfaces blanches ne signifient rien. Or, en géographie, si on laisse une information blanche dans le dessin, il faut expliquer la raison dans la légende, quitte à mettre « absence de données ». C’est toujours mieux que de laisser une couleur, même le blanc, sans explication.
Il existe également des figurés ponctuels. Ce sont tous les points, toutes les formes géométriques et tous les symboles qui servent à localiser un lieu ou une information ponctuelle. Ils sont essentiellement utilisés pour la localisation.
Il est recommandé d’utiliser un seul et même figuré ponctuel pour une même information. Dans le cas de Mumbai par exemple, un aéroport est signifié par un triangle bleu. Il n’y en a qu’un, mais si on doit en signifier plusieurs, il serait incohérent d’en signifier un par un triangle et l’autre par un carré.
Enfin, il y a des figurés linéaires, c’est-à-dire les segments, les flèches et les pointillés. Ils définissent des limites, comme les frontières, un mouvement, et différentes zones de circulation, comme les routes ou des échanges commerciaux au sein d’une carte.
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